« Pourquoi est-ce toujours elle ?! » Cette exclamation, partagée des milliers de fois sur les réseaux sociaux, résume l’agacement de nombreux internautes face aux nouvelles polémiques entourant Kim Kardashian. Icône de la pop culture, businesswoman accomplie et reine du buzz, la star ne cesse de fasciner autant qu’elle divise. Cette fois, ce n’est pas une affaire de mode ou de relations amoureuses qui fait parler d’elle, mais une accusation bien plus sérieuse : celle de « blackface ». Entre campagnes marketing controversées et choix esthétiques jugés inappropriés, Kim Kardashian semble une fois de plus marcher sur un terrain glissant.
Mais qu’est-ce qui alimente autant de réactions enflammées ? Est-elle réellement coupable d’appropriation culturelle, ou ses détracteurs voient-ils une intention là où il n’y en a pas ? Pour comprendre l’ampleur de cette affaire, il faut remonter le fil des événements, de ses débuts dans le maquillage en 2017 à ses campagnes Skims en 2024. Retour sur une série de scandales qui ont marqué la carrière de Kim Kardashian et continuent de soulever des questions profondes sur l’éthique dans la mode et le marketing.
Sommaire
2017 : La controverse KKW Beauty
Le premier incident majeur impliquant Kim Kardashian dans des accusations de « blackface » remonte à 2017, lors du lancement de sa marque de maquillage, KKW Beauty. Des photos promotionnelles la montraient avec un teint de peau visiblement plus foncé que sa carnation naturelle. Immédiatement, les réseaux sociaux se sont enflammés, des internautes dénonçant ce qu’ils considéraient comme une exploitation de l’esthétique noire pour vendre des produits.
Face à la controverse, Kim Kardashian a tenté de calmer la tempête. Dans une interview, elle a expliqué : « J’étais très bronzée lors de la séance photo, et l’éclairage a accentué cet effet. Je n’ai jamais eu l’intention d’offenser qui que ce soit. » Malgré ces excuses, beaucoup ont jugé que cette réponse minimisait le problème. L’épisode a marqué un tournant, mettant en lumière la responsabilité des célébrités dans la représentation des identités culturelles.
2019 : « Kimono », une erreur de marque
Deux ans plus tard, en 2019, Kim Kardashian a lancé une marque de shapewear sous le nom controversé de « Kimono ». Ce choix a immédiatement été critiqué pour son appropriation du vêtement traditionnel japonais, emblématique de la culture nipponne. L’indignation s’est amplifiée lorsque le maire de Kyoto a officiellement demandé à Kim Kardashian de renommer sa marque.
La star a fini par céder à la pression, rebaptisant sa ligne Skims. Cet épisode a révélé les limites de l’exploitation culturelle dans le marketing, mettant en évidence l’importance de la consultation et du respect des symboles culturels.
2019 : Les accusations de Blackface lors de la campagne 7Hollywood
La même année, Kim Kardashian a de nouveau été accusée de « blackface » après une séance photo pour le magazine 7Hollywood. Les images montraient Kim avec un maquillage intense, un éclairage qui assombrissait encore plus son teint, et des coiffures rappelant des icônes noires de l’âge d’or hollywoodien. Les internautes n’ont pas tardé à réagir :
« C’est du Blackface, qu’elle l’admette ou non ! », a tweeté un internaute.
« Pourquoi joue-t-elle encore avec des éléments de la culture noire sans jamais les reconnaître ? », a ajouté un autre.
Kim Kardashian a une fois de plus réfuté ces accusations, expliquant que l’effet était dû à l’éclairage et à un bronzage naturel. Mais cette défense, déjà utilisée en 2017, n’a pas convaincu tout le monde.
2024 : La campagne Skims et Dolce & Gabbana
En novembre 2024, Kim Kardashian a lancé une campagne pour une collaboration entre Skims et Dolce & Gabbana. Les photos la montraient en sous-vêtements blancs, portant des perles de chapelet et une croix, un choix esthétique qui a été perçu comme une exploitation des symboles religieux catholiques.
Les critiques ont fusé, certains dénonçant un « manque de respect flagrant » envers une religion. Un internaute a résumé le sentiment général : « Pourquoi utiliser des symboles religieux pour vendre de la lingerie ? C’est de la provocation gratuite. »
Un modèle répété : appropriation ou admiration ?
Ces controverses, qu’elles concernent l’appropriation d’éléments culturels ou religieux, soulignent un problème récurrent dans les stratégies de branding de Kim Kardashian. Entre l’inspiration et l’exploitation, où se situe la limite ? Ces épisodes montrent la nécessité d’un dialogue plus profond sur l’éthique dans le marketing et la mode.
Kim Kardashian reste un symbole puissant de la pop culture, mais ses choix soulèvent des questions importantes : à quel moment l’inspiration devient-elle de l’appropriation ? Et comment les figures publiques peuvent-elles mieux reconnaître les origines culturelles des éléments qu’elles adoptent ?